La République Démocratique du Congo (RDC), en raison de ses potentiels forestiers ainsi que du rôle qu’elles jouent dans la régulation climatique, s’est résolument engagée depuis la Conférence de Bali en 2007 dans la démarche de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD).

A nos jours, ce processus a connu de fortes avancées parmi lesquelles, il y a lieu de citer : l’élaboration du Plan de Préparation à la REDD+ (R-PP) (2010) ; le consensus national sur les moteurs de déforestation et de dégradation de la forêt (2011), la validation du Programme d’Investissement pour la Forêt (PIF) (2011) ; l’élaboration de la Stratégie-cadre nationale REDD+ (2012); la création du Fonds national REDD+ de la RDC (2012) ; l’acceptation de l'ER-PIN Maï-Ndombe dans le pipeline du Fonds carbone de la Banque Mondiale (mai 2014) ; l’endossement du Rapport final du R-Package par le Comité des Participants du Fonds Carbone de la Banque Mondiale lors de sa 19ième réunion (mai 2015), la signature de la déclaration d’adhésion de la RDC à l’Initiative pour la Conservation de la Forêt d’Afrique Centrale (CAFI) pour la capitalisation du Fonds National REDD+ (Septembre 2015) et l’adoption par le Comité des Participants du Fonds Carbone du Document de l’ER-Program Maï-Ndombe.

Dans la pratique, le Fonds Mondial pour la Nature, WWF en sigle, oeuvre en RDC depuis plusieurs années pour arrêter la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

C’est dans cette optique qu’il accompagne le gouvernement de la RDC dans ce processus REDD non seulement au niveau national mais aussi dans la mise en oeuvre d’une initiative verte à l’échelle juridictionnelle (au niveau provincial) dont la province de Maï-Ndombe.
Ces projets à travers le mécanisme de paiement pour services environnementaux contribuent à la restauration des paysages forestiers tout en améliorant les revenus des communautés dans les zones de forte importance en termes de biodiversité mais qui est sujette à une forte déforestation. Les activités de restauration du couvert forestier par l’agroforesterie, le reboisement et la mise en défens de savanes ont été menées avec la participation active des communautés locales et peuples autochtones structurées en CLD (Communauté Locale de Développement) dans les Territoires de Kutu, Inongo, Mushi, Bolobo, Yumbi, Kwamouth dans la province de Maï-Ndombe.

Malheureusement ces initiatives de restauration du couvert forestier sont localisées dans des zones à haut risque de déforestation et aussi peut-on confirmer le changement de comportement des communautés avec un accompagnement du projet de 5 ans afin de garantir la protection desdites initiatives par les communautés.

C’est dans ce cadre que l’Observatoire Satellital des Forêts d’Afrique Centrale (OSFAC) a été retenu par le WWF pour réaliser une étude spatio-temporaire de l’état de ces initiatives.

Objects de l'étude

L’objectif de la mission est de faire une analyse spatio-temporaire des initiatives de restauration réalisées au Maï-Ndombe pour l’évaluation de leurs états et faire des projections.

Objectifs spécifiques

  • Quantifier les pertes et ou gains des couvertures forestières au niveau des zones des projets avant, pendant et après les projets ;
  • Faire une analyse de la dynamique des activités de feux de brousse dans ces zones (répartition des points de feu, les zones brûlées) ;
  • Déterminer le stock de carbone séquestré et perdu dans les zones brûlées, ainsi que d’autres pertes ;
  • Créer une base de données géospatiales contenant les données, les cartes et les résultats de cette étude.

Rapport
<ul>
<li><a href="/images/projects/wwf/Rapport_Mai-ndombe_WWF_vick_work_260421FV.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télécharger le rapport</a> (5.77 MB, PDF)</li>
</ul>

 

Laissez un commentaire

bottom banner2
welcome banner